NYC #1

NYC #1

NEW YORK NEW YORK. 3e jour du voyage et déjà tant de choses à raconter. Il nous a fallu un petit temps d’adaptation mais le jet lag joue en notre faveur, vu qu’on passe plutôt nos nuits dehors. La ville ne dort quasiment jamais et le métro circule toute la nuit. Les gens dorment dedans malgré la clim à tuer un cheval.

Ca fait un drôle d’effet de marcher dans les rues pour la première fois car tout y est si fidèle aux séries et films qu’on a tous vu à la télé. New York est belle sous le D800 NIKON.

Même si la météo, qui affichait un ciel blanc opaque les deux premiers jours ne laissait rien présager de bon en terme de lumière, ça s’est arrangé et le soleil brille à nouveau sur la Downtown Skyline. C’est donc par là qu’on a commencé. On a passé une soirée avec Moses Gates et Shane Perez, deux personnages qui connaissent les ponts et les buildings de la ville mieux que personne. Moses est l’auteur du livre « Hidden Cities » dans lequel il raconte ses meilleurs souvenirs d’exploration et Shane est un photographe de nu dans les usines désaffectées. Eux n’explorent plus en ce moment, « Pas envie de se faire arrêter » disent-ils 🙂

On devra y aller sans eux mais avec leurs bons conseils.

Urban Escape | NYC #1 n°1

Première session : le Woolworth Building. Surnommée « Cathedral of Commerce » c’est une des plus anciennes de Manhattan. Construite en 1913, elle impose son style néo-gothique sur 800 feet (241 mètres) et fait à l’époque la Une des journaux. Aujourd’hui, elle n’est plus que dans le top 20 des tours les plus hautes de la ville mais c’est une des plus belles. A l’intérieur, il y a des bureaux et à l’entrée un panneau qui indique que les visiteurs y sont interdits. Pas question d’y aller en short, appareil au cou. Pour passer incognito, David enfile mon jean strech noir et une chemise, je mets ma petit robe noire glissée dans ma valise en prévision. L’illusion est parfaite. GoPro cachée dans le sac.

Urban Escape | NYC #1 n°2

Pour accéder au pic de cette tour, on a pris l’ascenseur jusqu’au 21e étage, puis l’escalier de secours jusqu’au 50e étage. C’est transpirant qu’on pousse enfin la porte qui nous sépare d’une des plus belles vues de la Big Apple. La lumière perce entre les nuages pour venir éclairer tour à tour les bâtiments qui nous encerclent. A notre droite, la nouvelle Freedom Tower se dessine. Lors des attaques du 11 septembre, le Woolworth s’est retrouvé sans électricité ni eau pendant plusieurs semaines, des fenêtres ont aussi été touchées. A notre gauche le Trump Building, au loin, des voiliers font la course et en face, vendredi soir s’eveille sur Manhattan. Il est bientôt 19h quand on décide de redescendre. C’était sans compter sur les fameuses NO RE-ENTRY ALARM DOORS de l’escalier. On est coincés par des portes coupe-feu sous alarme à tous les étages. Le casse-tête commence.

Si on était né dans un escalier de secours, on aurait sans doute su qu’en le descendant jusqu’en bas, une porte qui donne sur la rue nous aurait rendu notre liberté, mais comme ce n’est pas le cas on décide de forcer le passage au 11e. Rien ne se passe jusqu’au moment où l’on croise un agent de ménage dans l’ascenseur de service. Et là… Il met la main sur son talkie et appelle la sécurité. AIE. On tente la discussion. Il vient du Montenegro, génial, j’y suis allée l’été dernier « la Baie de Kotor est superbe » ! Ca ne marche pas mais on continue à jouer les touristes innocents. Le comité d’accueil de la sécurité dans le lobby de la tour nous donne d’abord à croire qu’on est cuit comme des rats. « We are very sorry, we didn’t know we were doing anything wrong » dans un broken english. Il semblerait que la bonne étoile qui flotte sur nous depuis le début du projet frappe encore « Go go go go before the police catch you ». En 30 secondes, on est dehors, en nage…

Malheureusement tout ca n’a pas pu être filmé, la prochaine fois, on pensera à rallumer la GoPro !

Urban Escape | NYC #1 n°3

Les premiers jours, on les a aussi consacré à la préparation de notre équipement. Il nous manquait encore des pièces indispensables à la réalisation du film. Les cartes SD, disques durs pour les back-ups et batteries d’appareils photo. Pour ça, il n’y a qu’une adresse à retenir à New York. B&H. La caverne d’Ali Baba du high-tech. Ici les vendeurs sont presque tous juifs, portent la kippa et les papillotes. C’est même fermé le samedi et à partir de 13h le vendredi pour Shabbat. Des chariots circulent vers la caisse au-dessus de nos têtes avec les articles commandés par les clients dans un clic-clac permanent. On est paré pour l’aventure, à peu de choses près : l’une des cartes SD Extreme Pro achetée chez B&H et sur laquelle j’ai filmé toute la première partie du film a planté. Les images ont disparu et on croise fort les doigts pour qu’ils puissent y faire quelque chose. Aléas du direct, on reste zen et je vous dis à très vite.

Urban Escape | NYC #1 n°4

NEW YORK. Third day of our trip and already so much to tell. It took us a little while to adapt but the jet lag is a good thing since we rather spend our nights out. The city never sleeps and the metro runs all night. People sleep in it despite the freezing air conditioning! It’s an odd feeling to walk in the streets of NY for the first time because everything is so faithful to the series and movies we’ve all seen on TV. New York is beautiful under the NIKON D800. The dull and white sky the first two days was very disappointing in terms of light, but fortunately the sun shines again on the Downtown Skyline. That’s where we started.

We spent an evening with Moses Gates and Shane Perez, two amazing guys more familiar with bridges and buildings in the city than anyone else. Moses is the author of « Hidden Cities » in which he tells his best memories of exploration and Shane is a great nude photographer in abandoned factories. They no longer explore right now, « Don’t want to be arrested » they say 🙂 We’ll have to go without them but with their good advices.

First round: the Woolworth Building . It is one of the oldest in Manhattan. Built in 1913, it imposes its neo-Gothic style on 800 feet (241 meters). It used to be the tallest tower in the world. Today it is only in the top 20 of the highest towers in the city but it is one of the finest. Inside, there are offices and at the entrance a sign indicating that visitors are prohibited. No way we go there in shorts with cameras around our neck. To go unseen, David put on my black stretch jeans and a shirt, I put my little black dress slipped into my suitcase by chance. The illusion is perfect. GoPro is hidden in the bag.

To reach the peak of the tower, we took the elevator to the 21th floor and the emergency staircase up to the 50th floor. It is out of breath that we finally push the door that separates us from the most beautiful view of the Big Apple. Light breaks through the clouds and illuminates the buildings that surround us one by one. On our right, the new Freedom Tower looms, on our left the Trump Building. In the background, sailboats are racing and Friday night is waking up in Manhattan. It’s almost 7pm. when we decide to come down. We didn’t count on the famous NO RE-ENTRY ALARM DOORS in the staircase. We’re stuck behind alarm doors. Fun starts.

If we were born in an emergency staircase, we would undoubtedly know that a door at the street level would have freed us, but as this is not the case we decided to force our way on the 11th floor. Nothing happens until a cleaning man bumps out of the elevator. That’s when… he grabbed his walkie talkie and called security. OUCH. We went for the small talk option while the lift took us down. He comes from Montenegro, awesome, I went there last summer « the Kotor Bay is fantastic »! It does not work but we continue play the innocent tourists. The security committee in the lobby first let us believe that we are made like rats. « We are very sorry, we did not know we were doing anything wrong » in broken English. It seems that the lucky star that surrounds us since the beginning of the project strikes again, « Go go go go before the Police catches you ». In 30 seconds, we are out in the street, relieved… Unfortunately, all this could not be filmed. Next time, we will turn on the GoPro!

The first days were also devoted to the preparation of our equipment. SD cards, hard drives for backups and camera batteries were still missing. For that, there is only one address to remember in New York. B&H. Ali Baba’s cave of high tech. Here, sellers are almost all Jews, wear a kippah and twists. It is even closed on Saturdays and from 1pm on Friday for Shabbat. Carts circulate above our heads with items ordered by customers in a permanent clang. We are ready for the adventure, except one detail: one of the Extreme Pro SD card purchased at B&H and on which I filmed the first part of the film has crashed. The images have disappeared from the card and we keep our fingers crossed. We hope we can do something about it, and unforeseen problems belong to film making 🙂

Talk to you soon!

4 Commentaires

  1. Notteghem · 28/07/2013 Reply

    Et on ne parle pas de son superbe strike ? Cela ne fait pas partie de l’explo les bowlings old school de Brooklyn?

  2. Tom Gutt · 02/08/2013 Reply

    Hello, sympa de vous lire.
    Attention, ne jette pas pour autant ta carte SD.
    De retour en France, il est assez easy de récupérer les données mais en mode on se pose et on réfléchi.
    J’ai fais pareil avec ma pana Af101.
    Mets là de côté et surtout, ne l’utilise plus!
    Bonne continuation.

    • maaanu · 04/08/2013 Reply

      Plus que sympa !

      Et Tom Gutt à raison, ne l’utilise plus avant d’avoir récupéré les photos ! 🙂

      Bonne continuation !

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